Un tel firmament apparaît le reflet d’un lieu céleste, le ciel intériorisé, demeure du spirituel.
Parvenu à cet état, celui qui éprouve, sent, aime et goûte a retrouvé sa parenté avec l’état angélique.
Par cet amour illuminé, ressenti mais indicible, le moine a recréé le Paradis Terrestre, il est situé dans son cœur.
Les anges peuvent le regarder de nouveau comme un ange terrestre.
 
© Dominique Autié, 2006. Texte de Marie-Magdeleine Davy, Le moine et l'ange en Occident, Albin Michel, 1978.